La Cinémathèque de Toulouse et le CNC - Longs métrages
Cinéma de verdure | Vendredi 23 août | 23h30
Tchatche avec la Cinémathèque de Toulouse et le CNC, Samedi 24 août à 16h45 à l'extérieur de l'Arsénic
The Party
Blake Edwards
États-Unis. 1968. Fiction. 1h39
Scénario : Blake Edwards, Tom Waldman, Frank Waldman
Image : Lucien Ballard
Son : Robert Martin
Montage : Ralph E. Winters
Musique : Henry Mancini
Production : The Mirisch Corporation
Interprétation : Peter Sellers, Claudine Longet, Natalia Borisova, Marge Champion, Steve Franken, Fay McKenzie, Jean Carson, J. Edwards McKinley
Contacts : Splendor
splendor-films.com
Tél. +33 (0)6 30 20 54 71
Hrundi, un acteur indien, est engagé par un studio hollywoodien pour interpréter un soldat indigène dans un remake de Gunga Din. Faisant preuve d'une terrible maladresse, il fait exploser un coûteux décor. Exaspéré, le producteur, demande à ce que le nom de Hrundi soit inscrit sur une liste noire. Mais suite à un quiproquo, le comédien indien se retrouve en fait invité à la soirée annuelle du studio...
Blake Edwards est né en 1922 aux Etats Unis. Arrivé dès l’enfance à Los Angeles, il fréquente très tôt les plateaux de cinéma. Il entame en 1942 une carrière d’acteur et devient par la suite un auteur très recherché à la radio, à la télévision et au cinéma. Il écrit certains des meilleurs films tournés par son ami Richard Quine (Ma sœur est du tonnerre, La Mystérieuse Dame en noir). Après son passage à la réalisation en 1955, il devient rapidement un cinéaste renommé en enchaînant plusieurs grands succès : Opérations jupons (1959), Diamants sur canapé (1961), Allô, Brigade spéciale ! (1962) et Le Jour du vin et des roses (1963). Il réalise ensuite les deux premiers films de la série La Panthère rose (1964 et 1965) avec lesquels il entame une fructueuse collaboration avec Peter Sellers ; il tourne à la même époque La Grande course autour du monde (1965), première tentative du cinéaste pour renouer avec l’esprit du cinéma burlesque. Dans les années qui suivent The Party, ses relations avec l’establishment hollywoodien se détériorent et ses films – dont certains tournés avec sa femme, la chanteuse et comédienne Julie Andrews – ne rencontrent plus le succès de naguère. Après un exil européen où il tourne d’autres aventures de La Panthère rose, il réussit une très belle série avec Ten (1979), SOB (1981) et Victor, Victoria (1982). Son intérêt pour le monde du cinéma se révèle intact dans Meurtre à Hollywood (1988) où il fait revivre l’âge héroïque des westerns à l’époque de Tom Mix (interprété par Bruce Willis). Dernier seigneur vivant – avec son aîné Billy Wilder – de la comédie américaine, Blake Edwards laissera une œuvre attachante où le rire révèle toujours, à côté des moments de pur comique, un souci de sonder les ambiguïtés et les ambivalences de tous ordres (sociales, métaphysiques, sexuelles) et un véritable intérêt de cinéphile pour les arcanes de son art. Blake Edwards est mort le 15 décembre 2010 en Californie.